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       A BOOK IS BORN....

       

       

       

       

       

       

       

       

       ça dépèce, ça coupe, ça tranche, ça cuit, ça mijote, ça rôtit à toutes les pages avec humour, pétillance et charme : bienvenue dans cet OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) qui ne se contente point d'énoncer des recettes mais ajoute une bonne dose d'histoire et d'anecdotes sur les gens du voyage. Une lecture joviale et saine, à mettre en toutes les mains.

       

       Pour une nouvelle… s’en est une bonne…. et je ne résiste pas à l’exquise jubilation de vous en faire part.

      Ce qui me plait sur la route, ce sont les imprévus.

      J’ai le souvenir d’une citation de ce bon vieil Albert  «  La folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». PS : je vous rappelle qu'il est minuit....docteur

      Hanté par les mornes existences  qui m’ont été offertes en spectacle lors de mon cheminement dans cette vie, sortir de l’ornière tracée par mes parents m’est apparu être l’essentiel de ma vie.

      Je prenais comme une considération le fait que mes connaissances déclaraient que je ne faisais rien comme les autres, me distinguer  devint vite ma signature.

      Arrivé un âge certain, pour ne pas vous entendre dire à un certain âge, j’ai « bis répétite » l’originalité de la démarche.

      Alors qu’il m’avait offert de publier ce modeste ouvrage sur la cuisine  des Gens du Voyage destiné à public résidant  sur le territoire national, une main hardie tendue depuis les rives du Nouveau Monde, m’a cordialement fait signe.

      « Un GAULOIS NOMADE » en vadrouille  certainement en quête d’une cuisine originale s’est arrêté un beau et bon jour à la porte de ma cuisine roulante.

      Flore Geffroy-Kearley Directrice et fondatrice de cette maison d’édition m’a offert l’opportunité de faire vol planer ce recueils de recettes de cuisine….lorsque je vous parlais de la cuisine des anges, je n’en étais pas loin !

      Par l’odeur alléchée, d’une aventure culinaire  elle me teint à peu prés ce langage :

      chez Le Gaulois nomade®, on aime les mots en langue française et les plumes de qualité qui tricotent des histoires Aucun genre n’est écarté, dès lors qu’il remplit les critères du Gaulois nomade® : fraîcheur de l’écriture, originalité, ton personnel. »

      Quel sera l’avenir de mon bouquin ? Aura t il le succès qu’il mérite ?

      Ma seule crainte réside dans le fait de ne pas avoir pu calmer votre appétit de lecteur Pantagruel et d’étancher votre soif de découverte…mais cela tombe bien il est grand temps de passer à table.

       

      BONJOUR A TOUTES,

                   BONJOUR A TOUS.................

       

      Un sincère bienvenu à vous, visiteurs d'un soir.

      Mon blog, je l'ai délaissé pendant quelques temps... et c'est Vous qui venaient de me réveiller... Je vais donc me remettre au travail...dans les prochains jours.

      Au plaisir de vous revoir.

       


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  • Propos tirés de l'excellent article de Monsieur   ARTHUR LIMIÑANA, paru dans la revue MUNCHIES.

    Vous pouvez retrouver l'ensemble de cette parution avec le lien suivant :

    https://munchies.vice.com/fr/articles/chasse-au-herisson-et-ragout-de-niglo-en-cuisine-avec-les-gens-du-voyage

    En vous souhaitant bonne lecture et espérant vous avoir délivré une information sur ce monde parallèle dont je suis issu.

    Latcho drom......

    Lire la suite...


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    Le thé et le café façon tzigane

    Il s’appelait Savé, d’origine inconnue, peut être Hongrois, il parlait plusieurs langues mais s’exprimait avec le langage du cœur.

    Echappé du camp de RIVESALTES (66) il était un miraculé de la barbarie des  nazis. Certains soirs, lorsque le vent s’engouffrait dans sa mémoire, il nous racontait tout ce qu’il avait enduré durant son  internement dans les camps de la mort et sa rocambolesque évasion.

    Alors, il faisait appel à sa fidèle compagne la « brûlante » ou rachidi .

    C’était une bouteille en verre de 100 centilitres qui lui tenait compagnie jusqu’ au bord du lit et lui donnait le courage de chanter :

    Vor der Kaserne, Vor dem großen, Tor Stand eine Laterne, Und steht sie noch davor, So woll'n wir uns da wieder seh'n, Bei der Laterne wollen wir steh'n
    Wie einst Lili Marleen.

    Puis s’échappaient de sa gorge quelques paroles d’airs traditionnels Tziganes qui souvent se terminaient par des sanglots.

    Nous avons été du Voyage avec cet homme et c’est au pèlerinage des Sainte Maries de la Mer que j’ai pris cette photographie.

    Ce soir, je vais vous donner des recettes de « bon manger » en vous racontant comment Savé nous faisait préparer le thé par sa femme. Lui,  l’Homme ne pouvait pas décemment nous le préparer devant les autres membres de la famille, ces pratiques n’ont pas cours chez les hommes du voyage !

    Il  y avait un Samovar fonctionnant à la braise de bois qui tenait l’eau bouillante. A part, les femmes préparaient dans une grosse théière du thé en feuilles, de couleur noir, très fort.

    J’ai retrouvé cette amertume dans le « gun powder » que j’ai partagé avec des Tinkers venus d’Irlande.

    Chacun des convives se servaient un peu de cet extrait de thé et allongeaient la boisson avec l’eau bouillante qui coulait du Samovar, à l’aide d’un petit robinet.

    Nous prenions un morceau de sucre que nous placions dans la bouche et en aspirant des goulées bruyantes entre les dents, nous avalions des lampées de thé amer.

    Certains soirs, des morceaux de fruits étaient ajoutés dans les tasses mais je dois reconnaître que le plus souvent l’alcool rivalisait en partie égale avec ce thé.

    Il ya quelques mois j’ai eu le bonheur de boire le « TCHAIO » ou thé des Rroms.

    Dans une grosse tasse, ils mettaient  un  sachet de thé noir le plus fort possible,  du sucre vanillé, du sucre normal (il vaut mieux en prévoir une grande quantité !)  Un peu de cannelle en poudre ou en bâton roulé puis une ou des rondelles de citron .De l’eau très chaude était versée et rajoutée au fur et à mesure de la consommation.

    Mais le plus terrible était non pas la confection du café...mais son absorption….

    Les femmes qui voyageaient avec Nous et Savé se servaient de grains de café qu’elles broyaient ou de café déjà moulu qu’elles trouvaient dans le commerce.

    Une cafetière en tôle était placée directement sur la braise d’un feu de bois puis remplie d’eau. Quatre à cinq cuillerées  à soupe de sucre étaient versées dans le récipient

    Elles prélevaient dans un bol un peu d ‘eau chaude qui servait à diluer le café en poudre.

    Quand l’eau se mettait à chanter elles versaient sois les grains concassés soit la préparation à base de poudre, tout en remuant le mélange et en le laissant presque bouillir.

    J’ai goutté cette façon de préparer le café mais le lait avait remplacé  l’eau.
    J’en ai encore les frissons qui parcourent mon échine !


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  • Bonsoir et grand merci.....

     

    De ce blog est né un livre sur la cuisine des Gens du Voyage........

    Vos DIX MILLE CENT SOIXANTE DEUX visites sont un exploit.......

    Je vous remercie de ce bonheur immense que vos visites et commentaires ont fait naître chez moi.....

    Mais je suis encore plus fière de la joie et de la reconnaissance apportées aux acteurs de ce livre de recettes......

    Grace à vous, ces  humbles cuisinières continueront de vivre à tout jamais dans la réalité de ce monde........

    MERCI POUR CES FEMMES


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    Quand j’ai rencontré pour la première fois la « FIFINE », je n’en  menais pas large.

    De petite taille, bien plantée sur ses gambettes, les yeux « droits dans leurs bottes » d’une voix gouailleuse  elle stoppa mon avance faussement décontractée d’un « salut coco bel œil….alors c’est toi qui veux ma petite ».

    Ce petit bout de tornade me faisait penser à l’Edith…pas celui de Nantes mais le Piaf !

    La soixantaine bien tassée, elle en avait vu des hommes du temps où seule, elle élevait son fils (mon beau-père) alors qu’elle tenait un bar dans une grande ville du Centre France.

     Les prétendants, elle savait les remettre à leur place, l’air sympathique d’un sergent recruteur de la Légion Etrangère, elle avait un don pour renifler « les caves et les michetons ».

    Sa vie de jeune femme, elle l’avait débutée dans un port de Méditerranée, entre  la rue Tubanot et l’Estaque.

     Les mains baladeuses, les costards déformés par les flingues, les gisquettes à dessaler, les flics qu’il fallait payer …..Une chienne de vie passée à préparer une sorte de bouillabaisse mélangeant, les maquereaux, les barbeaux, les hotus, crevettes et autres morues assaisonnées façon Michel AUDIAR  et règlement de comptes sur le vieux port.

    Au menu de ces années passées, il y avait la vache enragée. La FIFINE en avait mangé plus que de raison.

    J’avais été rencardé par « la petite »… ‘’Ma Grand-mère tu lui plais ou pas… c’est pile ou face’’.

    Ben…..

     en cet instant, tu m’aurais introduit une olive dans le cul, je t’aurais fait un litre d’huile (dixit mon Beau-père).

    Le temps a passé, les souvenirs sont restés intactes, je sais que depuis « son vaisseau amiral » dans le ciel la FIFINE surveille sa petite…et moi aussi !

    Au menu de ces années passées, il y avait la vache enragée. La FIFINE en avait mangé plus que de raison, excellente cuisinière, elle avait au fil du temps  cessé de pratiquer son art, cuisiner avec l’Amour pour principal ingrédient ça donne des idées mais manger seule tout au long de ses jours….

    Pour comble de malice, elle avait trouvé un petit job dans une cuisine d’hôpital, épluchant des tonnes de légumes pour des repas dont elle ne profitait même pas.

    De notre vie à ses cotés il m’est resté quelques recettes de cuisine, origines oblige, concoctées avec amour et soleil.

    Pour vous, je vous présente :

    LES AUBERGINES DE LA FIFINE

    RECETTE : pour 2 personnes

     

    Prenez 4 belles aubergines (pourquoi pas des moches ?) après les avoir lavées et essuyées, sans les peler, il vous faudra les tailler dans le sens de la longueur.

    A ce stade, vous aurez à cœur de préparer une véritable sauce tomate comme je vais vous indiquer.

    Sauce tomate :

    Dans une cocotte en fonte, versez 3 cuillères à soupe d’huile d’olives dans laquelle vous ferez revenir de l’oignon, de l’ail et le contenu d’une boite de tomates concassées.

    Saupoudrez d’herbes de Provence, sel et poivre. La cuisson devrait durer 30 à 40 minutes à feu doux.

    Durant cette récréation, vous aurez soin à préparer 2 assiettes contenant :

    Pour la première : 2 œufs entiers battus (les pauvres !)

    Pour la seconde : de la chapelure

    Saisissez-vous des tranches d’aubergine, trempées dans l’œuf puis dans la chapelure et hop !..... Dans l’huile chaude. Elles doivent être frites des 2 cotés, puis déposées sur un papier absorbant.

    Ces aubergines lorsque vous les aurez toutes traitées de la sorte, vous les placerez dans un plat supportant la chaleur d’un four. En les déposant en couches successives, n’oubliez pas de les saler et les poivrer.

    L’ultime préparation consistera à les napper de votre sauce tomate « maison » et de les recouvrir d’une couche de fromage à gratiner.

     

    Cette recette est ordinaire……mais l’extraordinaire réside dans le fait de ne pas oublier les personnes que nous avons croisées dans nos vies.

    Il est vrai que la façon de préparer une recette, de présenter un plat, d’assaisonner une préparation font le succès de ce plat. Mais qu’en serait-il ne nos cuisines régionales si le souvenir des moments passés à déguster ou a préparer ces « moments de souvenirs » n’existaient pas ? Ces souvenirs sont les condiments de nos repas d’antan.


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  • Je n'avais qu'une idée en tête, témoigner.

    Mais comme tous les hommes de bonne volonté, je ne savais comment faire.

    Le voyage étant en grande partie terminé, la caravane remisée, que reste-il-de mes amours ?

    Un petit cabanon pas plus grand qu'un mouchoir de poche.....de quoi abriter nos souvenirs et laisser l'avenir...venir.

    J'avais la tête remplie de ces rencontres, le sommeil venant à manquer, mes tribulations envahirent mes nuits blanches.

    Que sont mes amis devenus ? la route cette dévoreuse d'hommes parfois me les a rendus et les survivants de cette épopée ne demandaient qu'une seule chose : parler de nos rencontres.

    Ce qui nous avait séparé nous réunissait à nouveau, un peu comme le flux et le reflux d'une vague vagabonde.

    Le premier homme du voyage maintenant sédentaire et fier d'avoir à ses cotés une ribambelle de petits enfants, un soir de "trop avoir bu " me fit cette confession:

    " dicav phral (tu vois mon frère) c'était bien avant, le bon manger, les retrouvailles sur les routes de France, j'aimerais parfois être un gadgo ( un sédentaire ) rien que pour savoir lire et écrire. Je leur dirais à tous de ma famille comment la défunte ( sa femme ) elle savait faire cuir la latchi raben ( la bonne cuisine des Gens du Voyage )."

    Ce colosse avait lequel j'ai débuté ma " carrière " de romano et qui m'avait permis de fréquenter les soirées prés des feux de camp, avait des sanglots dans la voix.

    Une douce mélopée de tristesse-bonheur dégoulinait de sa bouche édentée....Djelem, djelem.....

    " tu te souviens Mon révérend ? ( c'est ainsi que mes amis du voyage m'avait baptisé...) toutes ces bonnes recettes de cuisine.. va..dis leur à tous comme elle cuisinait bien".

    Ou est tu Joseph ?

    Je vais parler de ta défunte romie.... c'est juré.

    Et voila comment est née cette idée de rassembler dans un ouvrage, les recettes de cuisine des gens du voyage.

     

    pour vous offrir cet ouvrage : 

     

     http://www.gaulois-nomade.com/loup-zen.html

     

     

     

     

     


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    Qu'est ce qui pèse prés de 200 grammes, mesure 21 centimètres par 15 et m'a coûté un bras ?

    Excellente question à laquelle je vais tenter de fournir une réponse.

    En cette douce matinée de juin, il règne un silence apaisant. J'occupe mes nouveaux quartiers depuis fort peu de temps, le répit qui m'est accordé par la vie est propice à la rêverie

    Le vent souffle doucement contrairement à ses habitudes, des piafs font la figure N° 5 de la Patrouille de France et un con d'écureuil captive mon attention.

    J'ai eu du mal à le faire venir jusqu'à moi, il est difficile à rassurer l'animal, mais à force de lui présenter des « trucs qui croustillent » il a bien voulu me faire plaisir et m'honorer de sa présence. Par la suite j'ai appris qu'il faisait partie d'une catégorie présente en Europe, le mien est bien français.

    Le corbeau du coin, un habitué des lieux qui était là bien avant moi, se ballade en se dandinant.  Les mains derrière le dos, il me fait songer à un maître de cérémonie qui, en habit de soirée , vagabonderait d'un pas nonchalant au milieu de la foule.
    L'air de rien, il balance des coups d'œil de droite et de gauche, dénichant en un rien de temps toute attitude suspecte du monde qui l'entoure. Je l'entends marmonner depuis le bord de ma fenêtre : « Qui c'est ce gus ? S'il croit qu'il va m'amadouer avec ses saloperies de graines à écureuil...Faudrait pas me prendre pour un poulet de grain ».


    Ce trium -virat est composé d'un troisième animal charmant et d'une curiosité qui risque un jour de lui être fatale : un jeune lapinou que j'ai beaucoup de mal à faire déguerpir en frappant le sol de mes pieds.
    Je le découvre lors de mes excursions dans le domaine, derrière un amas de branches, prés de la piscine, cherchant à se dissimuler dans une haie, ses petits bonds agiles et ses démarrages intempestifs sont autant de signes pour m'alerter de sa présence.

    Se sont mêlés à la ménagerie, un chat errant qui régulièrement s'assure de l'étanchéité de mes poubelles en testant de ses griffes la solidité des sacs. (Je connais par expérience que ce greffier est le prédateur le plus assidu des « rouquins casse noisettes », donc la présence de l'un fait l'absence de l'autre ...effet des vases non-communiquants ?) et maître Goupil.

    Ce jeune renardeau a débarqué, la queue en panache, intrigué par le fait de ne pas prendre un coup de fusil de ma part, il se tient à bonne distance.


    Quelle quiétude et combien j'apprécie cette zénitude.

    Mais revenons à ce pourquoi j'ai relaté cet épisode.
    Devant moi, sur la table du salon l'objet de mon unique tourment : un livre...mais pas n'importe lequel, celui qui pèse prés de 200 grammes, mesure 21 centimètres par 15 et m'a coûté un bras .

    Mais pourquoi, crénom de nom a-t-il fallu que je couche mes souvenirs d'agapes sur ces 200 grammes de peuplier déchiqueté recyclé en «  laissez parler les petits papiers »
    Pourquoi mon ange gardien ne m'a pas flanqué un coup d'aile pour me faire tournebouler dans la poussière dont je suis issu et dans la quelle je retournerais un jour..

    L'avant-veille, j'étais face à des inconnus, dans une librairie et vivais une expérience de voyage astral.

    Je me « survolais » assis, coincé entre l'envie de fuir et le fait de ne pouvoir franchir un mur de briques sur le quel étaient rangés de bouquins. Ces chefs d'œuvre racontaient l'histoire de dames qui auraient aimé enseigner à des lecteurs absents comment réaliser le meilleur aïoli ou la plus « impossible à manger » des soupes de poisson.

    L'aventure culinaire où la cuisine des Gens du Voyage. Pourquoi ne suis-je pas resté devant ma PlayStation (je n'en possède pas ) ou devant mon Dubonnet (parce que cette publicité est trop vieille et que vous ne pourriez pas comprendre )
    Mais, qu'ai-je fait au Bon Dieu ?( là, c'est à lui de me répondre ).

    Sur la page de garde, je me vois entrain de rédiger mon acte de contrition : « Mon Dieu, si tu savais combien je regrette cet instant de folie, pendant lequel j'ai décroché mon téléphone pour ne pas avoir à t'entendre ».

    Je suis en panique, écrire fut facile, faire imprimer possible, éditer ? Désolé, ce ne sera pas possible.

    Même MENAGER m'avait prévenu : «  Vos histoires c'est pas de la tarte, c'est mal écrit, bourrées de fautes d'orthographe,  Vous êtes un inconscient ».
    Mea culpa, Jean-Lucet coûtera ! . Depuis ça va mieux, j'ai reçu de l'aide un beau et bon jour que je poussais la porte d'une librairie d'Inconnus, mais ça c'est une autre histoire.

    Brusquement rappelé à l'ordre par la présence d'un homme en costume Babou qui m'extirpe de mes désirs d'évasion :
    « Ah... ! Monsieur vivre avec les Gitans... J'en rêve...Nous avons des amis « chez  ces gens-là »
    Il est escorté par un ersatz de bourgeoise-gitane, grimée comme une voiture volée qui surenchérit :« Et leur cuisine, vivre en pleine nature, votre livre une réussite...On sent le vécu.... Pas de tricherie... Vous pouvez me mettre une épitaphe. »

    Ai-je bien entendu ? Une épitaphe ? C'est vrai que nous creusons notre tombe avec notre fourchette,
    c'est pour cette raison madame, que je mange à la petite cuillère, je ne suis pas pressé, mais vous, de grâce enfournez à la louche.. çà ira plus vite !

    Moi, je luis mettrais bien quelque chose... Mais je suis présent en ces lieux pour jouer un rôle. J'ai de la reconnaissance pour le libraire chez qui j'expose mon bouquin.
    Pourquoi se déguiser en Gitane, qui croit-elle tromper avec sa jupe longue achetée sur un marché frontalier, son châle made in China  et ses horribles boucles d'oreille venant droit de la Casa-Pous ?
    ( seuls les connaisseurs des boutiques du Perthus comprendront )

    Je constate l'énorme décalage qui existe entre un certain romantisme et la dure réalité du mode de vie des nomades.
    Un beau-brun-hidalgo qui fait chanter sa guitare, petit cul serré dans son pantalon, chemise à petits pois « sans auréoles sous les bras »...Chez ces gens-là..On ne transpire pas monsieur...on sue ! 

    Ce regard plein de fierté et de défi louche sur la belle blonde du premier rang...On passe à autre chose !

    Elle, belle cambrure de reins, faisant penser à une gamine de 16 ans, qui pourtant à eu 6 enfants oui mais....tous élevés au Sveltess !

    Les boucles d'oreille qui ne déforment pas les lobes, le fameux« diklo »( bandana des temps anciens qui lui donne un air de Hells Angels )porté sur la tête et qui servira a prouver à la famille que lors du mariage elle était bien vierge )...Pouah, c'est dégueux !!,une jupe longue, à volants permettant de virevolter à sa guise et en fin de course, sur des jambes sans age, une paire de chaussures « espéciales » pour frapper le sol... Elle n'a jamais d'ampoules ni d'hallus valgus, la veinarde !
    Le port de tête est fier, le menton volontaire ses grands yeux noirs te regardent... Tout en elle est pénétrant... Si tu pouvais lire mes pensées !

    Mais derrière la roulotte et le feu de camp « qui va bien » se situe un puits duquel vient de sortir la vérité toute nue.....je vos la livre telle qu'elle.
    La copie d'Antonio Banderas ne pense qu'a baiser les blondes, il en a ras la casquette de gratter sa guitare, il voudrait bien que l'Esmeralda qui est en sa compagnie arrête de lui filer le train pour pouvoir enfin être peinard... Vas t'occuper des mômes et faire la bouffe..Et ,n'oublie pas d'aller chercher les allocs. à la poste »
    Quant à la Dolorès de service, elle voudrait bien que son con de gratteur de guitare arrête de reluquer les gadgi, ne boive pas trop en rentrant ce soir car, les coups elle en a assez mangés.

     

    En aparté, il faudrait prévenir les Lolitas qu'un jour elles seront des Dolores ?....réfléchissement Jean-Pierre

    Cela me fait songer au marché parisien des Halles. Au siècle avant dernier- existait une corporation établie sous le règne de Louis IX .
    Leurs membres chargés de porter les marchandises sur le carreau des halles reconnaissables au large chapeau doublé d'une calotte de plomb, le coltin, étaient recrutés sur leur physique avantageux, muscles en avant, mis en scène par un débardeur qui sera l'ancêtre du Marcel.
    Cette coterie qui s'est éteinte en 1946 n'a pas survécu au transfert en 1969 du marché vers Rungis.
    A cette époque il était de bon ton que les bourgeois s'encanaillent en fréquentant ces fameux Obelix et s'affichent à l'orée du jour dans les bistrots en mangeant à la même table la gratinée aux oignons.
    Les guinguettes du bord de Marne ont vécu un pareil engouement où les bourges de Paname se prenaient pour des affranchis en tortillant du popotin en compagnie de soubrettes délurées.

    Je connais une exception qui confirmera cette règle.
    Brigitte BARDOT que je ne vous présenterai pas, because, je ne la connais pas.,elle participera à la renommée des Gypsies King and co. Son amour de la fête, sa présence à Saint Trope et la société qui gravitait autour d'elle, ont permis de porter sur tous les continents une certaine musique gitane.

    La majeure partie de Nous-Vous est loin de se douter de la réalité et sincèrement, je ne vous souhaite pas de connaître cette vérité.
    Mais pour l'instant de ce jour le plus long, les amateurs de cholestérol débarquent dans la boutique et me posent des questions auxquelles je répond avec beaucoup de courtoisies.

    Un fil électrique fixé à une de les chevilles est relié au bureau du libraire, à chaque mauvaise
    réponse une décharne me fait grimacer... Vous y avez cru ? ... Non ?

    Les questions sont diverses et déstabilisantes, j'ai l'impression d'être un tennisman de fond de cours sur lequel un entraîneur facétieux a pointé le canon à balles.
    À la tronche des inquisiteurs, je perçois de suite quelle question à la con va être abordée.
    « Quand vous écrivez : le bois doit être sain et sec... Comment faire avec la plancha à gaz ? »
    «  Qu'entendez-vous par : les poules tombées du camion ? »
    « Et les sauces.. Où vous les Gitans.. Vous les achetez ? »
    « Vous êtes un Rrom ? » ouyi je suis un rrom blanc ...humour .

    J'ai beaucoup de mal à garder mon sérieux face à l'avalanche de questions et découvre que question communication il y a de grosses lacunes chez l'écrivain que j'aurais aimé être.


    Je me sens agressé, des situations de stress me reviennent en mémoire, du temps où je partageais la vie des romanos. Je n'ai pas toujours mangé à ma faim, ma femme se débrouillait pour que nos deux enfants ne dansent pas devant un buffet vide.

    Quel courage elle avait cette femme, comment a-t elle pu supporter les facéties et les longues courses nocturnes de son diable de mari ? 

    Et le regard des autres ? 

    Celui d'un honnête et brave paysan du fin fond de nos campagnes qui avait les mains bien serrées sur la crosse de son fusil parce que son grand-père lui avait dit que «  les romanos volaient les enfants » c'était il y a une paire d'années, je cherchais de l'aide suite à un accident.

    Et celui de cette femme qui pensant que nous ne comprenions pas sa langue maternelle disait à son mari « donne leur les pommes trop mures.. les romanos s'en contenteront bien...Et cette autre qui sortait de son lieu de culte : «  ils ont les mains noires, je me demande s'ils se lavent les pieds tous les jours .... C'est pas à manger qu'il leur faut mais de la javel» .

    Bon... Les curieux font preuve de curiosité : « ce n'est pas pour moi, mettez un petit mot en manouche... » les faux culs font preuve de modestie, les cuisiniers, de réalisme « quand vous mettez...À quel moment de la cuisson incorporez-vous... » Les rares frères de la route, de pessimisme « moi ma grand-mère, elle mettait de la.......c'était plus mieux bon.. »

    Et les amis de la nature «  et les hérissons, hein ? Si on en parlait ? » ......Je ne parle pas la bouche pleine, ta mère te l'a jamais dit ?.

    Je ne suis pas à ma place devant ses gens qui se demandent eux aussi ce qu'ils viennent faire dans cette boutique.
    Il y a un décalage, qu'espèrent-ils découvrir, un fauve dans sa cage, un phénomène de foire, un gitan façon «  Luis Mariano » ?

    En fin de soirée, après avoir remercié le patron de la librairie, éclusé quelques godets avec un couple de marginaux très enthousiastes à l'idée qu'il était possible d'écrire un livre sur « une façon de vivre la vraie vie autrement » je reprends la route me ramenant à mon campement.

    Ouf... La Catinou est là... Ce soir pour se remonter le moral elle m'invite au restaurant....

     


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    La véritable cuisine des anges

     


    À la veille de Noël, alors qu'ils attendent un bateau pour quitter l'île du Diable où se trouve le bagne dont ils viennent de s'évader, trois bagnards (Humphrey Bogart, faussaire en écriture ; Peter Ustinov, cambrioleur aux doigts magiques et Aldo Ray accompagné de Adolphe son serpent), trouvent refuge dans une famille de commerçants, les Ducotel, à laquelle ils rendent de petits services.

    Je n'ai pu résister à l'envie de  donner à mon article le titre de ce film culte. Il n'y a aucune similitude à part peut être l'ambiance cinéma. Et cette ambiance cinéma commence franchement à me gonfler lorsque j'entends parler cuisine.

    Tout au long de cette année, les chaînes télé nous ont rabattu les oreilles avec des programmes mettant en scène des hommes et des femmes, soit disant comme vous et moi, mais baignant dans le jus de battle en kitchen..
    C'est à celui qui sera le meilleur chef, le meilleur pâtissier, le meilleur « cauchemar en cuisine » quant à nous, nous restons « bouche bée » devant ce qui est un cauchemar dans la vie de tous les jours.

    Ces émissions vous en mettent plein la vue et n'ont que pour seul but, vous mettre la pression, la honte, le rouge aux joues parce que vous ne seriez pas fichu de réaliser un gaspacho de melon et de concombre à la brousse.

    - Ce soir, j'ai invité un collègue avec son amie... Il est corse et adore la cuisine de son pays...(?). Je lui ai dit que tu étais championne du monde... !.


    L'homme de votre vie ( si vous êtes un femme, œuf corse !) arrive du boulot, il a, comme d'habitude passé une matinée de ouf.... Les clients... Des emmerdeurs...T'as de la chance, toi,  de rester à la maison....


    - Je boirais bien un petit coup moi !. Tu ne me servirais par une bière ?" dit-il affalé sur le canapé - À ce propos,  j'ai vu à la télé une recette de soupe de melon glacé avec du concombre et du fromage corse..


    « Eh ! Mon chéri, prends ton cul à poignées, il ne te reste que quarante-cinq minutes pour baffrer en vitesse, t'es pas au resto mon Paulo ! »
    Reprenant votre calme légendaire, celui qui vous fait une si bonne réputation, vous avalez votre énergie dévastatrice : « Ce soir, ? Corse ? Repas original ? Je peux passer mon tour...Joker ? ».

    La brousse, ce fameux fromage made in île de beauté... Je le trouve où ? Et le concombre, tu sais où tu peux te le mettre ?

    Votre mari chéri, après avoir ingurgité la dernière lampée de bière, éructe en disant :
    tu sais quoisa copine est indienne, vachement bonne, à mourir de rire... Tu pourrais peut-être faire un plat hindou ?

    Comme il est pressé d'aller retrouver ses potes en claquant la porte, il vous a semblé entendre :
    Elle est végétarienne !

    Ah le con ! Moi aussi j'ai eu une matinée de merde, le petit est arrivé en retard à l'école, le banquier m'a encore sollicitée, ta mère m'a tenu la jambe pendant point d'heure et j'ai fait une rayure à TA voiture !! ... Végétarienne ! Elle ne peut pas manger du porc comme tout le monde ?

    C'est décidé je vais lui préparer un Aloo Shimla mirch, c'est si simple !!  et puis il ne me reste que quatre heures pour faire les courses, terminer le ménage, récupérer les analyses du petit, boire le kawa avec ma copine et préparer le repas de ce soir....au secours !

    ...Ce soir c'est « pizza du coin d' la rue » nougat glacé et c'est marre ...réservation à l’hôtel du cul-tourné

    En gros, voilà à quoi ressemble la plus part des journées d'une épouse et bonne ménagère.


    La femme au boulot et le mec au repos !

    Les dés sont pipés dans cette aventure moderne qu'est notre vie.
    Les hommes, je veux dire ceux qui sont supposés porter à bout de bras le destin d'une famille, se mettent eux aussi à tripoter le manche des poêles à frire, à susurrer des mots d'encouragement à cette putain de mayonnaise qui ne veut pas monter pour les conduire au septième ciel, à caresser d'une main ferme le dos d'une lotte pour lever des filets, affirmant que le fait de fourrer une dinde n'est pas réserver qu'aux mâles et qu'il est terriblement craquant d'enlever les pelures des oignons à tel point qu'ils en pleurent.....déshabillez-moi, pas trop vite...

    Il y a dans notre couple des rôles qui se sont imposés par eux même, comme le fait de choisir les vins  ( après les avoir goûtés ), d'opter pour une cuisson saine ( huile d'olive, graisse de canard) de bannir les emmerdeurs à notre table et d'apprendre à mes petits enfants  comment souffler dans une paille pour faire des bulles qui feront froncer les sourcils de leurs parents... (Ah ben, c'est encore ton Papou qui te fait faire des conneries ! ).
    Nous sommes donc une famille normale.


    Je commence à avoir de la bouteille et la jeunette qui drive ma santé depuis prés de 40 ans, ne se plaint pas du fait d'avoir été et d'être restée la patronne en cuisine. 

    Et pourtant, la vie du Voyage est dure et compliquée quand on veut bien manger.

    J'apporte ici un témoignage pris sur le vif de ce qui se trame dés que j'ai le dos tourné.


    Je préviens :                                           âmes sensibles s'abstenir.


    Il va y avoir de la découpe, des coups de couteau, du roulage et du tangui... À moins que ce soit l'inverse, bref de la basse besogne .

    Je n'ai pu vous rapporter les paroles de notre'' maîtresse es cuisine '' car, autant vous l'avouer en cuisine, je lui casse les pieds et ne suis pas le bien venu.... Donc exit le perturbateur !....dehors les Romanos !

    Pour la première fois de ma vie, j'ai réalisé un reportage photo. 

    Lors de cette aventure, les différentes étapes de la réalisation de la recette vous seront décrites avec des mots simples, compréhensibles par l'ensemble des gens normaux.

     

    Ce « manger », c'est du quotidien, cela n'enlève en rien à l'exceptionnelle qualité de vie que cela me procure tant sur la diversité des plats consommés que sur la qualité des produits dont la préparatrice se sert.



    La cuisinière qui a accepté de se prêter à cet exercice et par la même occasion de nous prêter ses mains n'est autre que CATiNOU.


    Elle m'a pris pour un dingue quand je lui ai déclaré mon intention d'effectuer ce food moovie.

    Tout au long de sa vie, avec ou sans soleil dans le cœur, elle a été en charge de bien nourrir le petit mari pour ne pas qu'il se débine. ( c'est une image )
    Pas question de transmettre la morosité ambiante dans le plat préparé qui servira tout à l'heure à réchauffer l'âme et le cœur de son homme.

    Le seul et unique ingrédient que je lui ai vu mettre dans tous ses plats durant nos 40 ans de vie commune a été : l'Amour de procurer du plaisir.

     
    Mais comme il faut rendre à Catinou ce qui appartient à son César de mari, j'annoncerai bécif ( ne cherchez pas, c'est de l'argot ) que cet ingrédient c'est moi qui l'ai planté.

    Chez nous, pas de cinéma rien que le poids des mots et le choc des photos.

     

    Roulements de tambour


    Sous vos yeux, CATINOU va vous préparer des sardines farcies.

     


    Les sardines fraîches, sont nettoyées à l'eau claire , grattées à l'aide d'un couteau pour enlever les écailles. Décapitées et vidés, deux filets sont prélevés. Elles proviennent de la pêche de la nuit

                                                                       

     

                                                                                                                                                              

     

                                                                                                 

     

     

     

     

     

     

     

     


    Où est la cuisine hight-tech ? le matériel de barge offert par les sponsors ?
    Où sont passées les petites mains qui se tapent tout le sale boulot ?

    Pas de poudre aux yeux, de la réalité. Je vous assure que la cuisine est quand même plus grande que la caravane que nous venons de quitter.

    Sardines farcies vous ai-je annoncé ? : sans problème, faites entrer la farce.

    Dans une jatte en terre, CATINOU a réalisé une pommade de persil frais et d'ail rose.
    Finement ciselé dans un premier temps, mélangée puis écrasée au pilon en bois d'olivier cette farce servira à vous enflammer la gueule ( il n'y a rien de vulgaire ni de péjoratif dans cette expression )

    Les filets des sardines sont étalés sur une plaque, la farce est placée en leur milieu puis ils seront roulés dans la farine pour être déposés sagement dans un plat en inox.
    Pourquoi en inox ? ... Ben, elle n'avait pas autre chose !

    Sur la gazinière, une poêle à frire attend le coup de starter pour donner le meilleur d'elle-même... L'huile d'olive de très bonne qualité attend-elle aussi les baigneuses.
    L'heure du bain approche, une par une les sardines sont enrobées de farine, puis roulées de telle façon pour que la queue empêche de se délier.
    Délicatement, CATINOU plonge un à un ces rouleaux de sardines dans l'huile très chaude, juste le temps de les saisir.

    Ramenées à la dure réalité de l'événement, elles sont ensuite épongées pour préserver l'état de nos artères, qui après tant d'années est excellent. Merci de vous être inquiété pour nous.

    Premières constatations des experts entre amis.

    C'est du concret :

     -  sardines fraîches qui ne se conservent pas très longtemps

    - odeurs caractéristiques de ces petites bêtes

    - l'huile chaude sur le feu

    - l'ail, le persil à éplucher puis à « travailler en pommade »

    - le mari dans les pattes

    - le téléphone qui sonne : maman, je ne sais pas quoi faire à manger à mon mari, donne moi vite une idée

    Question subsidiaire posée à la va vite sans attendre la réponse : ''tu ne boirais pas un petit coup ?' 

    Pas de cinéma, je vous avais bien prévenu.

    « Le temps qui vous est imparti est achevé, sans plus attendre remettez nous vos copies ! ».

     Cela ne vous rappelle rien ?. Zut, j'ai oublié de saler, ai-je mis assez de farce...etc..le jugement arrive, vous, la maîtresse de maison, vous êtes pleinement consciente du travail effectué pour satisfaire votre mari et ses invités.


    Pour les hommes :
    « Cessez le tir, l'arme au repos, le canon dirigé vers le sol, au résultat ».


    C'est du kif (ne cherchez pas, c'est de l'argot ) on jugera l'arbre à ses fruits nous apprend-on dans the Book. Et ce bébé qui vient de naître, de qui est-il le portrait ?

    C'est la même rengaine, le vin est tiré, il faut y croire pour le boire !

     

    L'heure fatidique est là, grave, précise et sans ménagement, la maîtresse de maison balance :
    c'est moi qui l'ai fait ! .


    Si ce n'est pas la franche réussite, le joyeux drille qui plombe vos soirées et nuits depuis plus de 20 ans prononcera ce cessez-le -feu :
    oui, mais c'est du rapide et puis vous allez voir, j'ai ramené un de ces fromages... Vous m'en direz des nouvelles .


    Tous vos efforts sont réduits à néant... Les sardines ont coulé votre réputation.
    Si votre plat est réussi, il va pérorer, se dandiner sur sa chaise... Ah le con ! Oui, c'est le même et en quelques lignes, il n'a pas pu changer:


    oui mais, je connais le poissonnier, c'est un copain...  Et puis pour la farce, c'est moi qui est épluché les ails et le persil !!..

     C'est vrai que votre mari est un sacré farceur.

     

    Pendant que les délicates sardines fristouillent dans leur bain, CATINOU en un coup de « nez magique » à l'instar de « ma sorcière bien aimée » débarrasse la petite table, range les ustensiles inutiles dans le lave vaisselle, teste la température d'un rosé du mas de Gourgonnier.

    Il est en accord parfait avec ce plat méditerranéen et ses origines des Alpilles. Fruité, charpenté, vin de terroir ...bon à boire.

     

    De plus il sera un véritable trait d'union entre ces deux recettes de la mer.

    En entrée, des anchois frais marinés nous sont proposés par notre hôtesse.

    Les petits anchois sont nettoyés au couteau fin, décapités et vidés.

    Ils barboteront dans une marinade composée d'huile d’excellente qualité avec de l'ail rosé, du persil du jardin et un jus de citron. Le sel et le poivre sont aussi d'incomparables compagnons de table.

     

                                           

     

     

     

     

     

     

     

                                                       

     

     

     

     Un croûton de pain ou un quignon frotté à l'ail, puis discrètement nappé d'une vraie sauce tomate, servira de présentoir à  ces filets d'anchois toujours en entrée, à l'apéro avec rosé frais ou voir pire encore, pastis. ( pan con tomate )

    Voilà, je ne suis pas un pro de la Com. (comme ils disent dans les milieux autorisés à le dire..oui mais autorisé par qui ?...il va falloir que j'écrive un truc la dessus.)

     

    Ces recettes, qu'à longueur de vie nos femmes nous préparent avec l'amour comme fond de sauce, elles sont sans chichis, sans trucs, sans malice mais réalisées avec passion.

    Je sais, l'éducation que nous ont donnée nos parents fait que l'homme est le Chef de famille mais la femme reste le Chef en cuisine et je dirai même plus LA chef.

    .

    Nous avons vécu différentes vies en cuisine.

    A notre rencontre, pendant notre vie de jeune couple, puis en compagnie de tziganes, Gitans et nomades avec lesquels nous avons découvert une autre cuisine.

    Avec l'audace Nous avons tenté l'aventure du camion ambulant, du restaurant dans un camping, mais jamais au grand jamais le but de faire plaisir à «  l'autre » n'a été déclaré absent sans motifs.

    La passion voilà ce qui a toujours guidé la faiseuse de bon manger.

    Et par malice, CATINOU vient de préparer une pâte à beignets, très légère dans laquelle elle va tremper des fleurs de courgette femelles.

     

     

                                 

    LA VERITABLE CUISINE DES ANGES

     J'avais envie de vous faire partager de l'instantané, du vrai, du vécu, du manger de tous les jours.

    Dans notre famille et dans la vie que nous vivons, les prévisions sont à mettre au rang des inventions inutiles.

    Nous ne savons jamais combien de yeux vont loucher sur le plat préparé par la maîtresse de cuisine, combien de doigts vont tremper dans les préparations pour goutter mais une chose est certaine, c'est qu'il n'en restera pas pour le repas du soir!

     

     

     


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    BON  APPETIT

      Pour " faire le régime "  vous savez celui qui va vous faire perdre quelques kilos pour être bien sur la plage, si  vous mangiez de bons  filets de poulet !

    Cette délicieuse grillade de volaille, arrosée d'un filet d'huile d'olive avec des herbes de Provence

    ( récoltées dans une région de l'Asie du Sud-Est ) à moins que dans votre zone d’activités commerciales vous alliez inaugurer l'ouverture d'une célèbre chaîne de restaurant dont le principal objet de désir est le poulet sous toutes les formes qui existent.

    Mais avant de chercher les clefs de votre voiture, servez-vous un petit verre " de quelques chose de frais " et puis jetez un œil sur cette video.

    Ayez le courage de poster vos commentaires, jouissez de cette ultime liberté qui vous est offerte : la liberté de dire ce que ce que l'on pense.

    Passez une bonne soirée et BON APPÉTIT

     

    Que sommes-nous devenus ? par danishacreations

     

    Un grand merci à  :http://aufildemessaisons.eklablog.com/

     Danishacreations


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  • Bonjour à vous visiteurs d'un soir, que vous soyez entré par curiosité, parce qu’une douce odeur de ripaille vous y ait forcée ou sur les conseils d'un ami, soyez les bienvenus en ces lieux. 

    A la lecture de ce blog vous constaterez que les recettes exposées sont du domaine de l'' espécial ''.

    Cette façon de cuisiner peut vous étonner, et je reconnais qu'au début de mes tournées des  popotes gitanes, j'allais de découvertes en surprises.

    J'étais persuadé que seuls ces fous de '' romanos '' avaient les capacités d' inventer et de manger ces plats....Erreur !

     Récemment j'ai eu le loisir et le plaisir de faire la connaissance d'un faiseur de repas à bases de recettes de cuisine antique Grecque et Romaine..un puriste, disciple de Pline l'Ancien.

     Le père Pline avait eu cette phrase célèbre : «  aucun livre n'est si mauvais qu'on en puisse en tirer quelques profits ». il devait parler de mon livre j'en reste persuadé !

     J'ai donc recherché dans un recueil de recettes anciennes, les correspondances de préparations avec les recettes des Gens du Voyage.

    Surprise de taille, vous allez pouvoir en juger.

     A table !

     

    Cote de bœuf grillée aux anchois et pas folle la guêpe ( recette de Dédé dit la Guêpe )

    De la viande grillée au feu de bois, accompagnée d'une sauce faite d'anchois au sel et de gousses d'ail pilées .

     Tétine de vache au vert jus et Tétine de vache ( recette de Michel père d' Isabelle la Gitane )

    La tétine une fois cuite est coupée en morceaux puis placée dans un chaudron avec du beurre et accompagnée de persil, de cébettes et de champignons.

    Un bouillon fait de moitié d'eau salée et de vin blanc est porté à ébullition.

    Les morceaux de tétines sont jetées dans cette préparation qui recevra en fin de réduction du jus de raisins vert.

     Canard à la broche et la danse des canards ( cuisson à la schilpz )

    Les canards sauvages ou domestiques sont enduits d'une sauce à base de miel, qui servira à l’arroser durant la cuisson. Il est présenté «  debout » devant un brasier.

     Frites de panisses et Kalentica

    A l 'époque romaine pas de patates  Triste époque !!

    Les frites étaient faites avec de la farine de pois chiche, trempées dans l'huile bouillante et salées.

     Polenta de châtaignes et pulenta corse ou la polenta des gros bras

    Les châtaignes ont souvent remplacé le pain, elles étaient aussi servies sous forme de bouillie

    '' qui tenait au corps ''.Cette polenta était accompagnée de saucisses grillées ou de truites au feu de bois.

     Je ne ferais qu'un brève passage et donc un arrêt minute sur les poules et poulets.

    Je crois que de tous les temps ces gallinacés ont été préparés à toutes les sauces. Qu' elles étaient été rôties, bouillies, fourrées ou grillées ces pauvres bêtes ont été présentes sur nos tables accompagnant nos repas au travers des siècles écoulés.

    J'ai découvert une pratique qui avait encore son mot à dire de nos jours dans la famille de mon épouse.

    L' Ancien, bien qu’il ne soit pas un Pline, se régalait de petits moineaux qu' il cuisinait dans une grosse pomme de terre ou sur une tranche de pain grillée.

    J'ai retrouvé cette recette, sans la patate encore inconnue à cette époque.

     

    Brochettes de Becfigues ou de Mauviettes :

    On les mange en automne et durant l'hiver, saisons ou ces oiseaux sont les plus gras. Passez ces oiseaux à la broche sans être vidés, simplement plumés et flambés.

    Enlevez le gésier, puis posez des tranches de pain sur le lèchefrites pour recueillir le jus de la cuisson et enfin servir sur les tranches de pain.

     

    Omelette d'asperge ou de pissenlits – recette des TINKERS d'Irlande

    Les asperges ou fleurs de pissenlit étaient ébouillantées pour ôter l'amertume, puis incorporées dans des œufs battus

    La galette était cuite sur les deux faces pour obtenir une omelette sèche.

     

     

     En marge de ces précisions j'aimerais vous faire partager la présence des principaux arbres fruitiers

    dont les fruits étaient consommés régulièrement par les Grecs et Romains

    L'AMANDIER :

    • il était l'incarnation de la princesse Phyllis, qui mourut d'amour pour Acamas, parti à la guerre de Troie.L'amande était amer et les Grecs en consommaient mélangées au miel.

     Le CERISIER  :

    une variété vient d'Asie Mineur et une espèce est indigène dans certaines région du pays.Lucullus prétendait qu'il avait été le premier a importer cet arbre à Rome.

     Le CHATAIGNER :

    Les Grecs nommaient ses fruits «  glands de Zeus ». Ils servaient de pain pour les repas et la farine était très utilisée jusqu'à nos jours.

     Le CITRONNIER de MEDIE :

    Acclimatée en Grèce il le sera aussi à Rome.

     L' ORANGER AMER :

    Les douces oranges sont arrivées plus tardivement . On pense que les pommes d'or du jardin des Hespérides étaient en réalité des coings ou des grenades.

     Le POMMIER des KYDONNIENS :

    Les Grecs tiraient de ce fruit des jus qu'ils transformaient en gelée et en pâtes de coings. Le fameux Trimalchion fit servir à ses invités des pommes Kydonnienes cuites au four, plantées de clous de girofles pouvant ainsi être comparées à des hérissons

     Le DATTIER des OASIS :

    Présent depuis la plus haute Antiquité il avait été apporté par des caravanes venues du désert

     Le GRENADIER d' AFRIQUE :

    Les Grecs pensaient qu'il était né du sang de Dionysos. Ils en ont fait un symbole de fertilité

     Le PRUNIER :

    Les prunes les plus prisées venaient de Damas. C' est un fruit qui se dessèchent facilement est donc qui se concerne pour être consommé en hiver.

     Le FIGUIER de CHIO :

    Le monde antique consommait les figues fraîches ou sèches. Elles étaient séchées en brique pour faciliter leur exportation.

     L'OLIVIER :

    De tous temps on a mangé des olives sous plusieurs formes différentes, avec des préparations plus ou moins compliquées. Le premier intérêt reste l'huile que l'on différenciait sous 3 formes :

    • la première presse pour l'alimentaire

    • la deuxième pour les onguents et soins du corps

    • -la troisième pour l'huile d'éclairage

     Le PECHER :

    Venu de Perse , la pêche donne des noyaux qui à leur tour donnent des arbres qui 'ont pas besoin d'être greffés

     Le NOYER :

    Il était l' incarnation de la nymphe de Carya dont Dionysos était amoureux. A la mort de cette dernière elle fut transformée en noyer.De cet arbre, on consommait les fruits frais, secs et l'huile.

     La VIGNE :

    Les Grecs et les populations de la Méditerranée ont découvert la fabrication du vin depuis la mythologie. Le raisin frais ou secs était présent à la table et les feuilles de vigne servaient à envelopper des pâtés, des farces qui mijotaient dans des sauces et bouillons. Au avant les feuilles étaient conservaient en saumure.


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     Cette façon de présenter la polenta corse n'a, en principe, aucun rapport avec le monde du voyage.

    Mais l'occasion s'est présentée de tester, de goutter et surtout d'apprécier cette façon de faire.

    Mon gendre, véritable corse devant l'Etenel est un pourvoyeur de farine de chataigne " made in corsica ".

    En manipulant le sac cet ambassadeur de l'ile de beauté a prononcé ces paroles ( quel dommage que je puisse recreér son léger accent !! ) : Oh beau-pére, qu'est ce que vous chercher sur le papier ? sa provenance ?.

    Je certifie que la provenance est bien Corse.

    La polenta ou « pulenta » est une préparation qui pouvait autrefois remplacer le pain. A base de farine de châtaignes, la polenta s’accompagne avec bon nombre de viandes ou volailles préparées avec de bons produits du terroir.

     

    Préparation de la polenta à la farine de châtaignes

     

     

     

    Il est préférable de tamisez la farine de châtaignes

     

    Mettez de coté quelques cuillère de cette farine

     

    Portez à ébullition 2 litres d’eau dans une marmite épaisse, puis versez la farine peu à peu en prenant soin de remuer pour éviter les grumeaux

     

    Retirer la casserole du feu  et  faites en sorte tout en remuant de former une boule dans le récipient

     

    Remettez quelques instant sur le feu puis renversez la polenta sur un torchon légèrement humidifié

     

    Avec les quelques cuillères que précédemment vous avez mis de coté vous saupoudrerez ce torchon

     

    Roulez le torchon afin de réalise un «  boudin ».

    Dégustation de la polenta à la farine de châtaignes

     

     

    Découpez la polenta à l’aide d’un fil à couper le beurre ou d’un couteau bien tranchant.

     

    Il est possible de la déguster de plusieurs façon :

     

    • En frite : versez un peu d’huile dans une poêle pour y faire frire des tranches de Polenta.

    • Grillée : Faire griller des tranches de Polenta froides au four en mode grill ou au feu de bois sur une grille.

     

    La PULENTA CORSE

     

    VERITABLE  COUTEAU  DE  BERGER  CORSE 


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  • En réponse à de nombreuses questions sur les habitants de la galaxie " les Gens du Voyage " tout et n'importe quoi a été dit. 

    Il fallait que j'apporte ces précisions importantes pour que vous puissiez comprendre qui sont les Gens du Voyage, les Gitans, Manouches etc...


    Les gens du voyage, des nomades par choix

    Français depuis souvent de très nombreuses générations, les gens du voyage revendiquent haut et fort l'appartenance à cette notion plus que jamais d'actualité : l'identité nationale.

    Ils déclarent être des Français comme les autres, à un détail près : ils habitent dans une maison qui roule, par choix d'une vie non sédentaire. A part cela, les gens du voyage revendiquent une totale "normalité" économique, juridique et sociale.

    Ils travaillent, et gagnent souvent bien leur vie, ce qui explique leurs caravanes luxueuses et leurs voitures de marque coûteuses. Ils paient des impôts et scolarisent leurs enfants. Ils sont totalement intégrés dans la société, et respectent leurs droits et obligations.

    Les principaux  métiers qu'ils exercent :

    - récupérateur en métaux,

    - brocanteur, 

    - circassiens ( cirque )

     - fêtiers, (fêtes foraines ) 

    - forains et vendeurs ambulants

    Pour exemple : j'ai été forain, récupérateur de métaux, brocanteur alors que mes origines ne sont pas Gitanes.

    «Gens du voyage» est le terme juridique et administratif qui désigne une catégorie de personnes dans le droit français. Cette catégorie administrative recouvre une grande diversité de personnes avec des situations économiques et des origines très diverses, dont des Français qui n’ont rien à voir avec les Tsiganes, des gitans etc.

    La confusion entre les «gens du voyage» et les Tsiganes vient en partie de cette spécificité française qui interdit à l’administration de qualifier une partie de la population sur des critères ethniques. Au début du XXe siècle, le gouvernement français veut surveiller les Tsiganes qui sont alors victimes des pires préjugés,

    L’appellation «nomades» est alors officiellement utilisée, et la loi du 16 juillet 1912 leur impose un carnet anthropométrique obligatoire qui contient des informations telles que l'envergure, la longueur et la largeur de la tête, la longueur de l'oreille droite, la longueur des doigts médius et auriculaires gauches, celle de la coudée gauche, celle du pied gauche, la couleur des yeux ou encore la forme du nez.

    ETHNIES :
    - ROM
    - MANOUCHE
    - SINTE
    - KALE
    -GITANOS

    VOYAGEURS  NON-TSIGANES :
    Tinker, nomades d'Irlande, surnommés ainsi depuis le XIIe siècle.
    Quinqui, voyageurs d'Espagne apparus au XVIe siècle
    Yeniches ou Barengre, émigrés en France en Suisse et autre pays ' Europe au XIXe siècle, on mentionne leur présence en Allemagne suite à la guerre de trente ans qui a jeté beaucoup de gens sur les routes.


    LES MANOUCHES 
    Ils ont vécu longtemps en Allemagne et dans le Piémont Italien

    LES GITANS
    Provenant du bassin méditerranéen, ils ont trouvé lieu de prédilection en Espagne, au Portugal et dans le sud de la France.
    Ils ont ainsi formé deux sous-groupes : Gitans Catalans et Gitans andalous.

     
    LES ROM 
    Venus d'Europe Centrale, ils gardent très vivantes les traditions tziganes. Ils sont arrivés en France principalement au XIXe siècle après l'abolition du servage tzigane en Roumanie.


    Sous-groupes

     Kalderasha : généralement ils sont chaudronniers

    Lovara : généralement éleveurs de chevaux ( maquignons )
    Tchourara
    Valshtike Manouche
    Sinte français
    Galshkene Manouche
    Sinte allemenad
    Piemontesi
    Sinte italien
    Prajshtike Manouche
    Sinte prussien
    Catalan
    Andalou


    LANGUE PARLEE :
    Romani
    Sinto
    Kalo


    DIALECTES :

    Kalderash
    Lovari
    Thourari
    Manouche d'Alsace
    Sinto piémontais
    Sinto prussien
    Calo



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  •  VIN DE BASILIC :

    Il est utilisé pour ses propriétés digestives, apéritives, laxatives, toniques et fébrifuges. Il calme aussi efficacement les maux de gorge ainsi que la nervosité.

     

    Pour 1 bouteille
    75 cl de vin blanc ou vin rosé
    75 g de sucre
    75 g de feuilles de basilic

    laissez macérer 5 jours. Évitez d'incorporer les tiges qui donnent de l'amertume.

    VIN DE NOIX

    Le vin de noix est un tonique. En clair, il peut booster l’organisme. On peut le prendre en cas de baisse de forme, de fatigue.

    J'utilise 40 noix fraîches ramassées à la Saint Jean, il faut pouvoir les transpercer avec une aiguille.

     Je les coupe en quatre et les place dans un récipient hermétique accompagnées d'une gousse de vanille et de 500 grammes de sucre.

     

    Elles baigneront dans 5 litres de vin rouge additionné de 75 cl d'alcool de fruits à 40 degrés et ce pendant 90 jours.

     

    Passé ce délai, le breuvage sera filtré puis consommé à raison d'un verre par jour.

     

     


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  • Cette boisson est réservée aux soirs de fête, elle est consommée à la louche dans de grands saladiers, entourés de glace... une louche ça va ..mais le saladier.. bonjour les dégâts !

    Pour un petit tête à tête, basez vous sur une bouteille d'un litre.

     

    Un dicton dit ( c'est tout ce qu'il sait faire ) :

    «  si tu prévois le saladier, c'est qu'en amour tu dois ramer »

     

    Recette :


    1 bouteille de vodka

    1/4 de cuillère à café de cannelle

    1/4 de cuillère de noix muscade

    1/4 de cuillère à café de safran

    1cuillére à café de vanille

    2 clous de girofle

    100 grs de sucre en poudre

     

    Mélanger vodka et épices, macération de 15 jours.

    Passé ce délai, dans une casserole faire fondre le sucre et la préparation puis faire chauffer 10 minutes. Refroidir, filtrer à la passoire.
    Oublier le breuvage pendant une semaine.

    Puis déguster encore et encore avec le breuvage très frais en chantant DJELEM DJELEM, ne pas oublier de briser les verres en les jetant sur le sol!!!!


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  • L’appellation paella vient du Catalan paella, poêle à frire .

    .Ce plat est à base de riz rond d'origine valencienne et tire son nom de la poêle qui sert à le cuisiner.

    La taille de cette dernière peut aller de 20 cm de diamètre, pour une personne, à 150 cm, pour deux cent cinquante personnes, voire exceptionnellement des paellas fabriquées sur mesure, d'un diamètre allant jusqu'à 2 m, pour de très grandes occasions

    Voila j'ai étalé ma science....çà c'est fait.....pourvu que je ne vous ai pas coupé l'appétit.. 

     

    Dans cette paella orthodoxe il n' y a que la viande des animaux de basse-cour, c'est à dire poulet, lapin, canard.

    Ces morceaux seront impérativement dorés à l'huile d'olive.

    Sont ajoutés ensuite de la tomate concassée ou en purée, des haricots verts, des haricots blanc ( les Limas ) des haricots frais en grains. Des petits artichaut, des poivrons et de l'ail sont ajoutés. Ces ingrédients seront cuits dans de l'eau bouillante versée à même la grande poêle, On y trouve aussi une branche de romarin et des brins de safran. 

    Le riz doit être exclusivement rond et bombé ( bomba arroz ) il cuit jusqu'à complète absorption de l'eau.

    Le plat était présenté arrosé de jus de citron frais.

    A noter que ce plat populaire variait en fonction des ingrédients de saisons.

    On pouvait y trouver des côtelettes de porc découpées en cubes, poissons, seiche, crustacés et mollusques.

     

    Laissons faire cette femme magnifique qui ne parle pas beaucoup et qui connaît la manière efficace de faire taire les autres en leur remplissant la bouche de délices.

     

    Dans un terrain de camping de MANDELIEU (06) durant un hiver très doux, les caravanes avaient placées sous les Eucalyptus gigantesques et quasiment face à une forêt de mimosas. J'ai connu des situations de stationnement pire que ça !

     

    J'étais personnellement intervenu pour que le propriétaire du camping laissât entrer les quatre caravanes double essieux, signe d'appartenance aux monde des Gens du Voyage.

    Après quelques transactions résidant dans le fait de payer trois mois à l'avance, le double d'un document prouvant qu'un compte chez un fournisseur de matériaux avait été ouvert, et le nom de nos clients...l'entrée nous a été accordée. 

    Un samedi matin radieux la Catinou nous a fait l'honneur de sa paella " spéciale pour nous autres ".

    Durant la cuisson les riverains tournaient comme des mouches, prétextant avoir besoin d'un peu de pain, d'huile de café et plus l'heure de passer à table avancé, plus les offres d'apéro devenaient pressantes.

    Vers treize heure, il y avait une bonne vingtaine de personnes qui étaient « devenues nos amis »

    Que c'est beau l'amitié... et bon la paella.

    Par la suite, au fil des siècles et du mélange des genres toujours portant atteinte à l'origine d 'une recette, j'ai dégusté des paellas succulentes composées ainsi :

     


    pour 6 personnes:

    1 poulet(ou cuisse ,pilon au choix)
    une vingtaine de gambas
    6 grosses langoustines
    1 poivron rouge
    250g de riz bombé
    250g de petits pois (en conserve )
    4 gousses d'ail
    3 oignons
    1/2 c à c de safran (ou curcuma pour la couleur)
    sel
    poivre
    1 verre d'huile d'olive
    2 litres de grosses moules
    6 calamars moyens

    - coupez le poulet  en autant de morceaux que de morfales que vous avez à rassasier
    - nettoyer et égoutter les moules, (choisir des grosses ) émincer ail et oignon, coupez le poivron en lanières,
    - faites chauffer l'huile d'olive dans le plat à paella  jetez y d'abord les oignons et l'ail pour qu'ils blondissent ,retirez du feu et réserver au chaud ,
    - faites revenir las calamars puis les langoustines et les gambas égouttez les, faites revenir le poivron,
    - réservez alors dans le plat les éléments déjà cuits sauf les langoustines et gambas
    - assaisonnez ,ajoutez le safran, arrosez de 4 verres d'eau bouillante, 

    - incorporez le riz , laissez le pomper l'eau, par la suite remettez de l'eau chaude.

    - mettez les moules en les plaçant dans le riz, ouverture en bas,  quelles puissent s'ouvrir les langoustines,et les gambas,

     - laissez cuire à feu moyen  ajoutez les petits pois égouttés jusqu'à que l'eau soit absorbée (rajouter de l'eau si besoin)

    - Recouvrez votre paella d'un papier aluminium spécial aliment et laissez cuire tout doucement.
    - servir dans le plat de cuisson .




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  • Une céréale de base de l'Italie de Nord : le mais.

    La semoule sert à la préparation de la polenta. Il existe plusieurs sortes de semoules :

    à gros grains

    à grains moyen

    à grains fins

    Elle peut être crue, semi-cuite, prête à l'emploi.

    La première qualité étant la plus colorée. La polenta froide remplace souvent le pain dans le nord de l'Italie. Elle se consomme nature ou accompagne très bien une fricassée de cochon, un civet de lapin, un pot-au-feu, des saucisses grillées généralement un plat en sauce.

     

    Mais il est un trait commun à toutes ces femmes que j'ai côtoyées lors de mes voyages, grandes prêtresses de la POLENTA , elles avaient toutes de gros bras !

    J'ai le souvenir des « Mamas » qui cuisinaient cette semoule.

    Dans des bassines épaisses posées sur un feu de bois ou sur un gaz, l'eau frémissante recevait en pluie un sac de polenta..

    Aussitôt la colosse s'emparant d'une spatule en bois, maîtrisait du regard les « flop-flop-flop » qui s'échappaient du récipient.

    Elle tournait en tenant fermement la spatule dans une main, et formait un tourbillon de polenta.

    Dés cet instant, de grosses gouttes de sueur perlant de leur coiffure tombaient dans la recette, '' pas grave, ça donnera du goût '' s’exclamait elle en se raclant la gorge...ouf elle n'a pas craché dans la bassine. !

    Et le bras s'agitait de plus en plus vite et les gouttes tombaient en pluie elles aussi..

    «  altre.. allé zounia ja dick, sur mon défunt papou, fais cuir la viande..tu vois bien que le monde a faim..zinda. »

    Les filles couraient dans tous les sens...à table...enfin façon de parler.. nous mangions de bout tout en discutant et en allant d'un mangeur à l'autre.

    Pour eux, les premier servis étant les enfants et les hommes..Oh pardon, les jeunes garçons et les hommes...plus tard les jeunes filles et les femmes..quant à la cuisinière. ..

    «  nayo j'ai pas faim mon Philippe, tu sais ça que ça est chez nous...on mangera plus tard" (les femelles ne mangent pas en même temps ni au même endroit que les mâles)

    Bon pour en revenir à nos moutons ( je dis ça comme ça ) en général, la polenta était basculée une fois cuite, sur une planche de bois, faisant un cercle d'une épaisseur de 2 à 3 centimètres puis découpé en tranches pour être portées à la bouche .

    Parfois le morceau clapotait  quelques instants dans une sauce et finissait dans l'estomac accompagné d' un claquement de langue ou d'une aspiration goulue.

    Les sauces diverses et variées avaient le gout de l'élément principal qui les composait. Principalement des sauces à bas de tomates, mais aussi à base de viandes style " ragout pluridisciplinaire ".

    Cette façon de faire les sauces vient du fait que dans les temps plus anciens les hommes partaient " chiner " toute la journée et ne rentraient que dans le courant de la soirée. Donc pas de repas à midi.

    Pendant ce temps, la femme restée au lieu de stationnement surveillait et entretenait le feu sur le quel elle avait placé une marmite remplie d'eau et d'ingrédients divers.  ( restes de repas, " dons du ciel  " à votre bon cœur...).

    Quelques heures plus tard le fond de sauce prenait forme aidé en cela par quelques pomme de terre qui épaississaient ce jus.

     

    Une viande quelconque était préparée à part, elle servait et c'est un comble, d'accompagnement à cet accompagnement.

     


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  •  

    Je ne les avais pas vu passer ces morceaux de poulet grillés.....

    Emmitouflés qu'ils étaient dans une sauce « salée sucrée » ils avaient disparu juste derrière cette énième bière  " GROSTAMBOUR  " et voilà qu'ils voulaient  ressortir.....quelle drôle d'idée !

    '' Faudrait savoir ce qu'ils veulent ces deux là '' me dit l’œsophage.

    Pas pressé de leur rendre leur liberté et  histoire de désinfecter le tout, j'ai déversé sur ces deux mauvais locataires un verre de «rachidi - la brûlante » en Manouche ou eau de vie.

    Comment en étions nous arrivés là?

    '' Ça y est je me souviens !! '' feu de bois, chants, guitare, nuit chaude et rosé frais.

    Cette soirée qui s'était déroulée chez des amis du Voyage n'avait pas été programmée.

    C'était en ARLES, sur un terrain privé, ils avaient aménagé un petit cabanon " pas plus grand qu'un mouchoir de poche ".

    Trois caravanes trainaient  par hasard sur ce terrain clos servant d'abri et de maison de campagne.

    Épris de liberté je trouve quand même comique que ces " Fils du Vent " se cachent derrière de haut murs de quairons ( ou parpaings pour les Nordistes ).

    Cet endroit de liberté style " quartier de haute sécurité " abritait durant les weekend et les Shabbats,  des sacrifices humains auxquels  étaient conviés des amis des Gitans arlésiens.

    Ce fameux soir nous avions sacrifié quatre poules et un canard.

    Je passerai sous silence la douzaine de chipolatas les quelques "coustellous" les poivrons grillés à la braise... bref un petit

    " mangement " bien sympathique.

    Le tintement des cubes de glace rythmait cette soirée agrémentée de solos de guitares tantôt  langoureux ou endiablés et tantôt plaqués à "la once-again" à cause des accès d'absorption d'alcool.

    Oui mais .....les poulets étaient morts de vieillesse, pas de doute, manque de fraîcheur.

    Le lendemain, bouche pâteuse et "vésicule à qui on a coincé les doigts dans la porte" ne me laissaient pas déjeuner en paix.

    Ma décision fut prise.

    J' allais  raconter aux autres ce qu'était la cuisine des Gens du Voyage   parler  de la « latchi raben ».

    Mon livre sera un recueil d'anecdotes sur cette période de ma vie de nomade.

    Ces recettes présentes dans mon livre sont toutes accompagnées d'anecdotes vraies.

    C'est un condensé de moments vécus, de tranches vie et de rencontres.

    Ces personnages « ordinaires qui ont eu une vie extraordinaire » resteront les témoins bien involontaires de ma présence parmi les Gens du Voyage.

    Il est une  expression utilisée dans ce monde parallèle

    " ANDE CHIB NAI KOKALO"  

    " il n'y a pas d'os dans la langue "

    ce qui veut dire : que toute parole prononcée n'est pas blessante.

    J'appliquerais cette maxime : '' il n'y a rien d'agressif dans la cuisine des Gens du Voyage. "

     


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